F.A.Q.

Questions fréquentes sur le chauffage par le sol électrique AHT : principes, installation et avantages
Retrouvez ici les réponses aux questions les plus posées sur notre système de chauffage AHT, sa mise en œuvre technique, ses performances, et ses bénéfices. Consultez également notre documentation, nos vidéos explicatives, ou contactez-nous pour plus d’informations.

Comme sur tout site web, votre système est bien sûr le meilleur. Mais pouvez-vous me donner des raisons objectives ?

Nos affirmations reposent sur les retours concrets de nos clients après un an d’utilisation et un cycle complet de quatre saisons. Ceux-ci constatent une baisse notable de leurs factures énergétiques, souvent de l’ordre de 20 à 30 % en moyenne, grâce à la diffusion homogène et ciblée de la chaleur infrarouge.
De plus, notre solution ne nécessite aucune maintenance régulière, contrairement aux systèmes à eau où il faut purger, contrôler la pression ou remplacer des composants (pompes, purgeurs, etc.).
Enfin, comme ce n’est pas une résistance traditionnelle, il n’y a aucun risque de surchauffe : nos trames infrarouges sont robustes, encapsulées et diffusent la chaleur de manière uniforme, sans point chaud. Contrairement aux résistances électriques classiques, elles peuvent être installées sous tout type de sol sans crainte de casse ni de dysfonctionnement. Ces éléments combinés rendent notre offre à la fois fiable, économique et durable.

Le chauffage au sol peut-il provoquer l'effet jambes lourdes ?

Non, un système de chauffage au sol correctement installé n’entraîne pas l’effet « jambes lourdes ». Au contraire, la diffusion douce et uniforme de la chaleur depuis le plancher favorise une bonne circulation sanguine dans les membres inférieurs. En chauffant le sol plutôt que l’air, le système évite les chocs thermiques (pieds froids/pieds brûlants) et lutte contre la stagnation du sang au niveau des veines.

Cela dit, certaines précautions restent utiles :

  • Température adaptée : Veillez à ne pas dépasser 28 °C au sol pour éviter une chaleur excessive qui pourrait dilater trop les vaisseaux sanguins et donner une sensation de lourdeur chez les personnes très sensibles.

  • Circulation d’air suffisante : Un bon renouvellement de l’air ambiant et un réglage modéré du thermostat (autour de 19–21 °C en pièce à vivre) limitent toute surchauffe locale.

  • Installation professionnelle : Un plancher bien isolé, posé selon les recommandations, répartit la chaleur de façon homogène sans point chaud au niveau des chevilles.

En résumé, lorsque le chauffage au sol est réglé correctement, il ne provoque pas de jambes lourdes. Au contraire, son rayonnement infrarouge doux améliore le confort des pieds et soutient la circulation veineuse.

Quelle épaisseur minimale dois-je compter pour installer votre système de trames chauffantes AHT ?

Le film chauffant AHT lui-même ne fait que 2 mm d’épaisseur (6 mm à la pliure du ruban et la connectique). Pour obtenir un bon rendement thermique et assurer la stabilité du revêtement, on recommande généralement :

  1. Pose sous carrelage

    • Film chauffant : 6 mm

    • Mortier-colle (3 à 4 mm)

    • Carrelage (épaisseur minimale conseillée : 8 mm)→ Épaisseur totale minimale au-dessus de la dalle : ≃ 18 mm

  2. Pose sous parquet flottant ou stratifié

    • Film chauffant : 6 mm

    • Sous-couche isolante (polyéthylène ou liège) : 4 mm (facultatif, mais souvent conseillé)

    • Parquet flottant ou stratifié (épaisseur minimale : 8 mm)→ Épaisseur totale minimale au-dessus de la dalle : ≃ 18 mm

  3. Pose sous chape liquide très fine

    • Film chauffant : 6 mm

    • Ragréage / chape fluide (épaisseur minimale : 5 mm)

    • Revêtement (carrelage 8 mm ou parquet 8 mm)→ Épaisseur totale minimale au-dessus de la dalle : ≃ 19 mm

En résumé, comptez au minimum 6 mm (film) + 3 à 4 mm (colle et sous-couche) + 8 mm (revêtement) pour arriver à ≈ 18 mm au total si vous posez directement sous parquet ou carrelage. 

Ces valeurs sont à adapter en fonction du type de revêtement et de la planéité de votre dalle, mais restent des repères couramment acceptés pour garantir à la fois performance et durabilité du système AHT.

Quel entretien dois-je prévoir et à quelle fréquence ?

Le système AHT est conçu pour être quasi‐sans entretien, mais quelques vérifications périodiques permettent de garantir sa longévité et son bon fonctionnement :

  1. Contrôle annuel du thermostat et de la régulation

    • Synchronisation et calibration : Chaque année (idéalement avant la saison froide), vérifiez que le thermostat affiche une température cohérente : si vous réglez 20 °C, la pièce doit effectivement s’en approcher. Un thermostat mal étalonné peut entraîner une surconsommation ou des zones froides.

    • Câblage et connexions : Lors du même contrôle annuel, jetez un œil rapide au boîtier du thermostat (ou à la box domotique, si vous êtes en pilotage intelligent) pour vous assurer que les connexions sont propres, sèches et sans corrosion.

  2. Inspection visuelle du revêtement et du revêtement de sol

    • Absence de fissures ou soulèvements : Tous les 2–3 ans, examinez la surface du sol (carrelage, parquet, ragréage) : aucun carreau ne doit être fissuré ni aucun joint décollé. Si le sol bouge ou se fissure, cela peut indiquer une sollicitation mécanique anormale ou une chape mal adhérente.

    • Vérification des plinthes et joints périphériques : Assurez-vous que les plinthes restent bien fixées et que le joint souple périphérique (calicot ou joint silicone autour de la pièce) est intact. Cela permet de conserver l’inertie thermique et d’éviter les petites infiltrations d’eau (en cas d’éclaboussures).

En pratique, aucun nettoyage particulier du film chauffant n’est nécessaire (il est entièrement encapsulé), et il n’y a pas de pièces mobiles à graisser ou à remplacer, comme dans un circuit d’eau. Si vous remarquez un dysfonctionnement (zone froide persistante, thermostat qui ne répond plus), faites intervenir un électricien ou un technicien spécialisé pour diagnostiquer la ligne électrique (vérification de l’isolant, test d’isolement, contrôle de l’ampérage). Ainsi, en cumulant :

  • Contrôle thermostat et connexions : une fois par an

  • Inspection du sol et des joints : tous les 2–3 ans

  • Diagnostic électrique en cas de doute : dès l’apparition d’un dysfonctionnement

Vous maintiendrez votre système AHT performant sans surcoût inutile.